Né en 1878, Phan van Truong s’installe à Paris en 1908 où il se lie d’amitié avec Phan châu Trinh, opposant au régime colonial. Ensemble ils animent la Fraternité, un groupe d’Indochinois exilés. Suite à son emprisonnement de septembre 1914 à juillet 1915, il rédige en 1919 des Revendications du peuple annamite, adressé à la Conférence de la Paix à Versailles.
Après être rentrer au pays, il collabore au journal La Cloche fêlée, il est condamné en 1928 à deux ans de prison pour « provocations de militaires à la désobéissance dans le but de propagande anarchiste ». Il meurt à Hanoi en 1933.
Une histoire de conspirateurs annamites à Paris…
—
par