C’est très satisfaisant de devenir riche quand on a d’abord été pauvre : on a le sentiment que la terre tourne enfin dans le bon sens. Georges Wesson, lui, est né riche, il a grandi riche, puis il est devenu pauvre, un peu par accident, un peu par curiosité. À son grand étonnement, il découvre que la terre continue de tourner dans le même sens qu’avant. Ce constat plutôt rassurant l’amène à tout observer avec amusement : ses peurs, ses paniques, celles des autres, les services sociaux dans leur splendeur et leurs ignorances, les bonnes surprises de l’existence – sans parler des grands thèmes de notre époque, considérés d’un point de vue érémistique : le sexe, l’argent, la liberté, la voiture, la télévision…