Voici ce qu’écrit la romancière dans sa préface :
« Du parti des myosotis relève le défi de faire exister après sa mort un être dont la vie a été frappée au sceau du silence et de l’absence. Ici alternent deux récits : celui de l’agonie, de la mort et de l’enterrement de Marceau Levaray, père de l’auteur ; et celui de sa vie. Les deux récits finissent par converger et c’est tout, c’est terminé, ce n’est presque rien… Et pourtant… Nous sortons un peu sonnés de la lecture de ce petit livre, car il nous fait vertigineusement entrevoir l’existence de ceux qui ne défrayent jamais la chronique […] : les êtres sans prétentions et sans histoires. »