L’auteur, qui en fut, a assisté, mi-amusé, mi-effaré, à ce cirque où se côtoyaient les plus véreux des Cambodgiens – mais dont les vices étaient bon enfant – et les « humanitaires », civilisateurs corrompus dans l’âme quant à eux… Car le but profond de ces « forces du bien » et autres apôtres de la libre entreprise n’était pas vraiment de venir en aide aux plus pauvres d’entre les pauvres, mais plutôt d’empocher des salaires mirobolants et de jouir d’une vie de château au milieu d’un océan de misère.
Massacre sur la digue du cul conte avec truculence les frasques d’un cadre provincial corrompu.
Charity-business bien ordonné… est le récit d’une manifestation qui se termina par un massacre devant le palais présidentiel du dictateur Hun Sen, à l’occasion duquel les ONG présentes sur place révélèrent leur vrai visage.