LE RÉVEIL SONNE : PREMIÈRE HUMILIATION DE LA JOURNÉE

Citations qui déplorent, dénoncent, vitupèrent, critiquent, raillent le joug que portent les femmes et les hommes de ce temps : le travail salarié – sa monotonie, son iniquité, sa pénibilité, son néant.
Ces citations sont ordonnées de sorte à décrire d’abord la pesanteur du système salarial, racine du mal, puis les vicissitudes de l’esclavage au quotidien, opposé au sain goût de la paresse, et enfin le refus, la révolte contre le travail, l’utopie d’un monde sans salariat.
Ces miscellanées, d’une lecture aisée, rassemblent des formules glanées chez des auteurs conservateurs ou progressistes, sérieux ou fantaisistes, individualistes ou collectivistes (De Prévert à Claudel, de Marx à Nietzsche, de Céline à Vaneigem) qui tous ont pour point commun de s’être un jour désolés de la servitude plus ou moins volontaire qui rend la vie des hommes si fades quand elle est confisquée par un travail répétitif et aliénant.
Offrant un plaisant avant-goût de la résistance possible à une telle ignominie, ce vade-mecum du non-travailleur réjouira tous ceux qui ne communient pas dans le culte du turbin et savent que la liberté ne sera qu’un vain fantôme tant qu’on perdra.