Beretti raconte avec une rage jamais éteinte son arrestation aussi brutale que banale devant sa famille, les interrogatoires et le chantage de la police… le jugement et la condamnation. Il décrit ensuite les années d’incarcération : l’arrachement à sa famille, la solitude, les fouilles incessantes, les transferts à répétition… Longtemps après sa sortie, il n’a en rien renié ses principes anti-carcéraux et réaffirme par le titre de cet ouvrage « Même à mon pire ennemi » qu’il ne souhaitera jamais à personne de subir la pire déchéance que l’homme ait infligé à l’homme : l’enfermement carcéral.