« L’idée centrale des situationnistes était la construction concrète d’ambiances momentanées de la vie, et leur transformatrion en une qualité passionnelle supérieure.
Pour eux, la dérive était la pratique d’un dépaysement sensoriel par un changement hâtif d’ambiances variées. Ils voulaient construire des impressions capables de déterminer la qualité d’un moment. Ils voulaient que leurs créations soient sans avenir et les concevaient comme des lieux de passages.
Pour eux, le principal drame affectif de la vie, sa richesse aussi, résidait dans la sensation de l’écoulement du temps.
Si le goût du faux-nouveau exprime sa nostalgie malheureuse, le goût du vrai-nouveau exprime sa nostalgie heureuse. »