LA COLERE DU CONCOMBRE AMER

La professeure Coloquinte confie au narrateur la tâche de recenser les multiples dangers qui menacent la vie sur terre en raison de ce « putain de facteur humain », comme dirait Hubert Reeves.
Au fil d’une enquête sur les méfaits mortels des pesticides, l’enfouissement des déchets nucléaires, la surpopulation galopante, l’industrie pharmaceutique et autres épisodes de l’agonie planétaire, le narrateur prend conscience de l’emballement des nuisances écologiques.
Il comprend qu’elles sont inéluctables en raison de la nature même du mode de domination capitaliste mondial.
Le narrateur n’est pas un expert, puisque comme il le dit, il ne fait «profession de rien». Les informations scientifiques sont si glaçantes qu’elles ne peuvent qu’inciter à réagir.
Ce récit aux allures de parabole est un plaidoyer en faveur de la planète mutilée et de toutes les formes de vie menacées d’extinction dont l’espèce humaine.